Le Sénégal a vivement dénoncé les bombardements israéliens sur Gaza ainsi que l’occupation des territoires palestiniens, appelant la communauté internationale à prendre des mesures immédiates face à la situation déjà critique à Gaza.
À la tribune des Nations Unies, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a prononcé, lundi 22 septembre, un discours percutant, appelant à une mobilisation internationale immédiate face à la situation dramatique en Palestine. S’exprimant dans le cadre de la 80e Assemblée générale de l’ONU, le chef de l’État sénégalais a dénoncé avec vigueur les bombardements israéliens à Gaza et l’occupation prolongée des territoires palestiniens.
« L’occupation doit cesser. Israël doit arrêter ses bombardements », a déclaré le chef de l’État devant l’Assemblée, soulignant la gravité de ce qu’il décrit comme « une tragédie indescriptible aux allures d’un nettoyage ethnique ».
Il a vivement dénoncé « l’état d’inhumanité » et mis en garde contre la « complicité passive » de la communauté internationale, qui reste silencieuse face à ces crimes.
Dans un plaidoyer fort en faveur des principes fondateurs de l’ONU, le président sénégalais a rappelé que les valeurs de paix, de justice et de dignité humaine sont aujourd’hui « anéanties dans les décombres de Gaza ».
Le président sénégalais a invité les États membres à envoyer un message clair en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et de l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.
Il n'a pas manqué de saluer les pays, qui ont reconnu l’État de Palestine, ce qui constitue, insiste-il, un soutien important en faveur de la paix et du respect du droit international.
Ce discours intervient alors que la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer.
Depuis octobre 2023, plus de 65 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués lors de l’offensive israélienne sur Gaza, qui a plongé le territoire assiégé dans une situation de famine.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une procédure devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour génocide, en lien avec sa guerre contre la zone côtière palestinienne.